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Bonjour tout le monde

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IL Y A TANT A DIRE SUR LES PME AGRICOLES ET DE LA TRANSFORMATION AGRICOLE EN AFRIQUE

  • Tant de pays dont il faut parler

  • Tant d’innovations utiles qui s’intègrent dans  les multiples facettes des économies agricoles du continent

  • Tant de Best Practices qu’il faut relater pour que d’autres en profitent

  • Tant à écrire sur le  développement de ces PME parfois encore très jeunes, que nous ne pouvons qu’être enthousiastes à les signaler aux communautés concernées

LES NEWS AFA, UNE CAPACITE A RESTER DANS L’ACTUALITE MOIS APRES MOIS

  • Cela demande une belle énergie avec tous nos partenaires de rassembler ces actualités et de les présenter sous forme de News dans notre site, chaque mois.

  • Ces informations positives doivent stimuler ceux qui ont la volonté de faire progresser les économies agricoles des pays africains

  • Nos mots sont la nouvelle culture d’une agriculture africaine qui doit faire face à des défis herculéens et AFA est heureuse d’apporter sa contribution au jour le jour.

Brèves du mois de Septembre – Octobre 2024

Retrouvez ici nos courtes informations qui touchent nos activités et les secteurs agricoles où nous œuvrons

🇬🇳 Guinée , 🇸🇳 Sénégale , 🇹🇬 Togo

DES FINANCEMENTS GREEN CLIMATE FUND POUR LES AGRICULTEURS DE GUINEE SENEGAL ET TOGO

La Banque africaine de développement va mettre en œuvre un financement record de plus de 100 millions de dollars du Green climate fund. Il vise l’adaptation des pratiques agricoles, l’agroforesterie ou encore l’investissement dans des pompes solaires pour l’irrigation.
Engagés dans une réflexion de long terme sur la souveraineté alimentaire et la vigueur de leurs filières agricoles, trois pays d’Afrique de l’Ouest viennent de recevoir de nouveaux financements pour mettre en œuvre et adapter leurs stratégies. La Banque africaine de développement (BAD) a en effet annoncé le 12 septembre dernier la mobilisation d’un total de 102,79 millions de dollars dans des zones agro-industrielles en Guinée, au Sénégal et au Togo. Ce programme complète les actions déjà mises en œuvre par les États et leurs bailleurs dans ces pays. Il cible spécifiquement la résilience et l’adaptation au changement climatique des filières agricoles. A ce titre, les fonds engagés par la BAD proviennent entièrement du Fonds vert pour le climat ou Green Climat Fund (GCF), mécanisme financier des Nations unies, rattaché à la Convention-cadre sur les changements climatiques et basé à Incheon en Corée du Sud. C’est même la première fois qu’un tel montant venant de ce fonds est mis en œuvre par l’institution panafricaine présidée par Akinwumi Adesina. Il s’agit aussi d’une première dans le secteur agricole..

Le financement et le projet du Fonds vert pour le Climat comprend un prêt de 26,99 millions de dollars et surtout un don de 75,79 millions de dollars. Il couvre environ 38% du coût des programmes togolais, sénégalais et guinéens. Selon les études préliminaires, l’ensemble de ces programmes devrait bénéficier directement à 1,1 million d’agriculteurs, dont 428 853 au Togo, 442 660 en Guinée et 239 036 au Sénégal. L’impact global (direct et indirect) est, quant à lui, chiffré à 5,6 millions de personnes au total. À noter que les programmes mettent particulièrement l’accent sur la promotion des femmes, qui devraient représenter au moins la moitié des bénéficiaires.

Dans le détail, les financements du Fonds vert pour le climat concernent spécifiquement le projet de transformation agro-industrielle du Togo (région de la Kara), ainsi que le programme guinéen de développement des zones spéciales de transformation agro-industrielle de Boké et Kankane. A ceci s’ajoute le projet d’Agropole-Sud au Sénégal initié depuis plusieurs années par l’État sénégalais dans la région naturelle de Casamance (Ziguinchor, Sédhiou et Kolda).

Le coût global de ces programmes agricoles est estimé par le GCF à 272 millions de dollars, d’autres bailleurs, dont la Banque mondiale, USAID, la BAD ou le Fonds pour l’environnement mondial, étant co-financeurs par ailleurs.
Sur les trois pays, les programmes mis en œuvre par la BAD et les Etats s’articulent autour de six thématiques. La première a trait aux petits systèmes d’irrigation (sur 39 179 ha au moins) avec la mise en œuvre de 2,59 MW d’installations solaires destinées au pompage de l’eau. Le deuxième volet concerne l’installation de petits équipements d’énergies renouvelables d’une capacité cumulée de 14,69 MW. A ceci s’ajoute, en troisième lieu, la mise en place de digesteurs d’une capacité équivalente à 10,24 MW (dont Togo: 4,13 MW, Sénégal: 2,18 MW et Guinée:3,94 MW) produisant du biogaz à partir des déjections animales utilisé pour générer de l’électricité. Le quatrième axe est centré sur la formation et l’adoption de pratiques et technologies agricoles résilientes au climat par les acteurs de la chaîne de valeur agricole (petits exploitants, coopératives, groupements de producteurs locaux) sur environ 40 000 ha. Le cinquième point vise à l’aménagement d’environ 40 000 hectares d’agroforesterie pour séquestrer le carbone (5 millions de tonnes de CO2) et générer des revenus additionnels. Ceci notamment en mettant en œuvre la plantation d’anacardiers et de manguiers. Enfin, le dernier volet porte sur l’amélioration des services d’information météo : création et extension d’un réseau de stations agro-météorologiques, déploiement de technologies pour renforcer les services d’information climatique et les systèmes d’alerte précoce.

Brèves du mois de Septembre – Octobre 2024

Retrouvez ici nos courtes informations qui touchent nos activités et les secteurs agricoles où nous œuvrons

🇨🇮 Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire troisième transformateur mondial de noix de cajou fait face à des défis d’approvisionnement pour ses usines. Les transformateurs ont besoin de 60 000 tonnes de matière première pour la campagne de 2024. Malgré l’interdiction des exportations de noix brutes depuis le 7 mai les exportateurs avaient déjà acheté toutes les noix disponibles. Bien que les exportateurs soient prêts à fournir 30 000 tonnes les prix proposés sont plus élevés que ceux du marché local créant des tensions sur qui supportera ce surcoût. La Côte d’Ivoire prévoit de transformer 25% de sa production nationale de noix de cajou estimée à 125 million de tonnes en 2024.

En visite en Côte d’Ivoire le Vice-président de la BEI a confirmé un soutien accru à la chaîne de valeur du cacao avec la signature d’un protocole d’accord de 21 millions d’euros avec COFINA Côte d’Ivoire pour le développement du cacao durable. Cette initiative soutiendra 24 coopératives dont 22 dans le secteur du cacao avec un accent sur les normes de l’Union Européenne et des actions sociales telles que la construction de salles de classe. Au cours des cinq dernières années la BEI a investi plus de 500 millions d’euros dans divers secteurs en Côte d’Ivoire.

🇧🇯 Bénin

Les BRVM Investment Days font leur retour à Johannesburg après une pause due à la pandémie avec la troisième édition lancée par la BRVM les 7 et 8 mai 2024 à la Bourse de Johannesburg. L’objectif est de promouvoir les opportunités d’investissement dans l’UEMOA en favorisant le dialogue entre les acteurs régionaux et les investisseurs internationaux. Plus de 150 participants sont attendus avec une attention particulière sur la Côte d’Ivoire cette année mettant en avant la création d’une Bourse des Matières Premières Agricoles. Les représentants des autorités ivoiriennes et togolaises sont présents. La première journée a été consacrée aux thèmes liés aux bourses de matières premières agricoles et les participants ont également visité les installations du silo d’AFGRI pour mieux comprendre l’entreposage un élément clé dans cet écosystème.

La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) a signé un protocole d’accord avec la Banque Italienne de Développement Cassa Depositi e Prestiti (CDP) pour promouvoir les opportunités d’affaires et les stratégies de cofinancement, notamment dans le domaine de la sécurité alimentaire et énergétique, ce qui inclut l’agriculture.

🇨🇲 Cameroun

La Compagnie des Bananes de Mondoni (CDBM) deuxième filiale de la Compagnie Fruitière de Marseille a réalisé un record d’exportation avec 1 208 tonnes de bananes en avril 2024. C’est la meilleure performance depuis le début de ses activités en juin 2023. Bien que représentant 976% des ventes internationales du leader local la PHP cette hausse de 3617% par rapport au mois précédent a contribué à une augmentation globale de 19% des exportations de bananes au Cameroun pour atteindre 16 897 tonnes. Fondée il y a trois ans CDBM renforce la position dominante de la Compagnie Fruitière sur le marché camerounais de la banane.

L’Agence de promotion des PME (APME) a signé une convention avec Fatima Food Sarl, offrant à cette entreprise camerounaise des facilités fiscalo-douanières prévues par la loi de 2013 sur les incitations à l’investissement privé, révisée en 2017. Cette loi propose des exonérations fiscales de 5 à 10 ans. L’accord vise à augmenter la production de farines locales (manioc, patate, plantain) par Fatima Food Sarl, aligné avec la politique gouvernementale d’import-substitution pour réduire les importations de blé. Cette initiative cherche à diminuer les importations alimentaires majeures comme le blé, le riz et le poisson congelé.

🇩🇿 Algérie

Des entreprises laitières algériennes exposent leurs réalisations au Salon international de l’agriculture, de l’élevage et de l’agro-industrie, alors que le projet de la méga-ferme de Baladna se concrétise. Le salon, tenu du 20 au 23 mai, intervient dans un contexte où l’Algérie vise à réduire ses importations de poudre de lait coûtant 600 millions de dollars annuellement. Laiterie Soummam, la « plus grande ferme laitière d’Algérie », présentée au salon, collecte quotidiennement 860 000 litres de lait frais, avec un réseau de 7 000 éleveurs. Le président Tebboune encourage les investissements dans la production locale de lait. Soummam affiche un taux de 40-50% d’utilisation de lait frais dans ses produits, tandis que d’autres laiteries suivent une stratégie similaire.

L’huile d’olive algérienne « Dahbia », produite à Ain Ouessara (Djelfa), a remporté deux nouvelles médailles d’or lors de concours internationaux à Genève (Suisse) et à Copenhague (Danemark), selon Hakim Alileche, l’investisseur et promoteur de cette marque. Les prix ont été obtenus après des dégustations par des experts renommés et des analyses en laboratoire, attestant de la qualité du produit. « Dahbia » a déjà été distinguée à plusieurs reprises lors de concours internationaux, notamment au Japon, en Norvège, en Turquie, aux États-Unis, et aux Émirats arabes unis. Hakim Alileche, honoré lors des assises nationales agricoles de 2023, a également présenté son expérience à l’Expo 2023 à Doha, mettant en avant sa spécialisation dans l’oléiculture biologique sur une superficie de 40 hectares à Ain Oussera.

🇷🇼 Rwanda

Lors du Forum des PDG africains, des dirigeants d’entreprises ont été informés des opportunités d’investissement au Rwanda. Nelly Mukazayire du Rwanda Development Board a identifié des secteurs clés comme l’agro-transformation. Cela met en évidence l’importance de l’agriculture et de la transformation des produits agricoles dans le cadre des investissements futurs.